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Départementales 2021 : pari réussi pour Yves Révillon !

Les élections des 20 et 27 juin ont été un beau succès pour les élus sortants aux élections départementales et régionales, à Bois-Colombes, dans les Hauts-de-Seine et en Île-de-France.


Pari réussi au niveau des départementales pour Yves Révillon. Le binôme qu’il composait avec Isabelle Caullery après avoir recueilli plus de 50% des suffrages dès le 1er tour se présentait au 2nd tour faute de participation suffisante. Il recueille finalement 69,37% des suffrages face à l’union de la gauche représentée par le tandem Anne-Gaëlle Courty Ahmed et David Mbanza. Pour le maire de Bois-Colombes, ce nouveau mandat devrait faciliter la réalisation de projets de premier plan pour la ville tels que le château des Tourelles, le square Amiral-Courbet, l’accueil de loisirs et l’espace jeunesse rue Gramme ou encore le futur centre de tennis…


Pari réussi aussi pour Georges Siffredi, président sortant du Conseil départemental. Ancien maire de Châtenay-Malabry et Premier Vice-président du Département, il avait assuré l'intérim à la suite du décès de Patrick Devedjian avant d’être élu président du Conseil départemental voici un peu plus d’un an. Au terme d’une transition réussie, il devrait être réélu sans difficulté à la tête de l’assemblée du 92.


Pari réussi enfin au niveau régional pour Valérie Pécresse. La présidente d’Île-de-France est réélue à la tête de sa région avec 45,92% des voix. Elle devance largement le candidat PS/EELV/LFI Julien Bayou (33,68%) et Jordan Bardella, tête de liste du Rassemblement national, qui arrive en 3e position, avec 10,79% des suffrages. Derrière, Laurent SaintMartin, candidat de la majorité présidentielle, n'obtient que 9,62%. Celle qui avait été élue en 2015, après avoir gagné au 2nd tour contre le socialiste Claude Bartolone, renouvelle donc son mandat pour une durée de six ans. La Région conserve ainsi une présidente dynamique et, en la personne de Sylvie Mariaud, une conseillère régionale par ailleurs adjointe au maire de Bois-Colombes.


La faible participation, maintes fois soulignée par les observateurs, n’est pas satisfaisante. Elle s’inscrit dans une tendance longue qui, à l’exception des présidentielles de 2007, caractérise peu ou prou tous les scrutins depuis vingt ans. Mais il faut bien distinguer deux types d’abstentionnistes. Il y a, d’une part, les abstentionnistes résolus par nature, défiants vis-à-vis de la politique. Ils sont davantage porteurs que les autres d'un refus et d'une contestation. Mais d’après toutes les études, ils ne dépassent pas les 20%. Il y a, d’autre part, les abstentionnistes occasionnels. Le vote étant de moins en moins conçu comme un devoir dont il faut par principe s’acquitter, ils se déterminent en fonction du scrutin et dans les jours précédant l'élection, voire le jour même, que ce soit pour décider de leur vote ou de leur participation au scrutin. Adeptes d’une abstention intermittente, ce sont de très loin, les abstentionnistes plus fréquents. Bien sûr, on ne peut que regretter l’augmentation de leur nombre. Mais cette abstention-là peut témoigner également d’une absence de mécontentement. En tout état de cause, il serait excessif d’en faire la marque d’une crise grave de la démocratie si l’on observe que des pays comme les États-Unis ou la Suisse, par exemple, connaissent depuis longtemps une forte abstention.

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