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Une crise peut en cacher une autre !

Destructions d’emplois, pertes de revenus, augmentation des dettes de loyers, de la demande d’aide alimentaire : nous constatons sur le terrain que la crise sanitaire s’accompagne d’une crise économique et sociale… La pandémie fait basculer dans la précarité de nombreuses personnes qui étaient déjà en difficulté, celles qui s’en sortaient tout juste, et crée aussi de “nouveaux pauvres” particulièrement parmi les jeunes, les familles monoparentales et les indépendants.


Parmi les nouveaux demandeurs d’aides financières ou alimentaires : des étudiants, des jeunes travailleurs, des commerçants, des retraités à revenus modestes ou des familles qui ne sollicitaient pas les services sociaux. Faute d'avoir suffisamment travaillé pour recharger leurs droits au chômage, certains ne survivent que grâce aux minima sociaux (10 % de bénéficiaires du RSA* en plus sur le plan national). Pour s’en sortir, ils font des économies sur tout comme, par exemple, le chauffage.


La recherche d’un emploi est d’autant plus difficile dans la période actuelle pour les jeunes sans expérience ou les personnes ayant passé un certain âge. Faute d’une charge de travail suffisante, des indépendants sont proches de la faillite quand bien même ils bénéficient d'un échelonnement de leurs cotisations sociales et reçoivent une aide du fonds de solidarité mis en place par le Gouvernement.


Non éligibles au RSA, les moins de 25 ans ne sont pas épargnés, loin s’en faut. Tous ceux qui vivaient de petits boulots pour financer leurs études, dans la restauration notamment, sont touchés de plein fouet. Découragés, certains envisagent d’abandonner leurs études. Selon les associations caritatives, la crise sanitaire a fait basculer dans la pauvreté un million de Français, qui s’ajoutent ainsi aux 9,3 millions de personnes vivant déjà au-dessous du seuil de pauvreté monétaire – à 1 063 € par mois et par unité de consommation, il concernait 14,8 % des ménages en 2018, selon l’Insee. Partout, le constat est le même. Les personnes en situation de précarité subissent une double peine : plus exposées que la moyenne à la pandémie en raison de leurs conditions de logement, d’emploi et de transports souvent pénibles, ce sont aussi les premières victimes de la raréfaction des postes dans les secteurs qui, avant la crise, recrutaient (restauration, tourisme, aides à domicile…).


Dans ce contexte préoccupant, les associations, au premier rang desquelles, au niveau local, la Croix-Rouge, le Centre 72, l’Entraide, les Restos du Cœur, font un travail formidable. Le CCAS de Bois-Colombes est également très sollicité et accomplit sa mission avec un sérieux et un sens de la solidarité qu’on ne saurait assez souligner.


En plus de ses missions principales et habituelles autour des personnes âgées, handicapées, ou se trouvant en difficulté sur le plan social, financier, alimentaire, familial… Le CCAS est très attentif aux personnes en situation de détresse psychologique ou d'isolement du fait de la crise sanitaire. Selon les situations, il peut apporter un secours d'urgence ou orienter vers les partenaires institutionnels ou associatifs compétents. Le CCAS saura vous aider avec tact et efficacité Dans cette période déstabilisante, la solidarité et l’attention aux autres sont essentielles.


*Revenu de Solidarité Active

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